RimWorld : Le monstre sacré de la gestion narrative

Auteur : Kraken

RimWorld… un monument du jeu de gestion. Mon monument. Si tu es passionné de jeux de stratégie, de construction ou de survie, c’est littéralement un passage obligé. Pas un simple conseil, non — une évidence. RimWorld n’était pas mon premier jeu du genre, mais après avoir testé plusieurs titres sympathiques, je cherchais le jeu. Celui qui te garde éveillé jusqu’à 3h du matin parce que “juste encore un jour”. Celui qui te fait oublier le temps. Et Google a répondu à mon appel : “Top 10 des meilleurs jeux de gestion”… et là, RimWorld. Intrigué, direction Steam.

Première impression ? Disons-le franchement : les graphismes n’ont rien de tape-à-l’œil. Minimalistes, presque austères. Pas rebutants, mais pas non plus ce qui attire au premier regard. Cela dit, je n’ai jamais mis les graphismes au centre de mes attentes. Et dans ce cas précis, j’avais raison de passer outre.

Côté prix, ce n’est pas le jeu le moins cher du marché, mais crois-moi : le contenu qu’il offre le justifie largement. Comme toujours, je vais jeter un œil aux évaluations utilisateurs. Et là… unanimité. Une avalanche d’éloges, d’histoires épiques, de témoignages fascinés. Clairement, RimWorld ne laisse personne indifférent.

J’ai craqué. Et… aucun regret. Zéro. C’est une claque. Un délice. Une pépite, un toast croustillant nappé de caviar vidéoludique.



Un jeu à la croisée de la gestion, de la survie et de la narration émergente

RimWorld, c’est plus qu’un city builder. C’est un simulateur d’histoires. Tu commences avec quelques colons échoués sur une planète générée aléatoirement. Chacun a ses compétences, ses blessures, ses addictions, son passé. Leur bien-être, leur santé mentale, leurs relations, leurs humeurs… tout compte. Ce ne sont pas de simples pions, ce sont des personnages vivants. Et rapidement, tu t’attaches. Parfois trop.

Le cœur du jeu, c’est l’équilibre. Il faut construire une base fonctionnelle, gérer les ressources, assurer l’approvisionnement en nourriture, en électricité, en soins, faire face aux hivers rigoureux ou aux vagues de chaleur meurtrières… et ça, c’est quand les choses vont bien. Ajoute à cela les raids ennemis, les infections, les incendies, les crises psychotiques, les invasions d’insectes géants ou les crashs de vaisseaux toxiques : tu n’as jamais une minute de répit.

Tu peux personnaliser ton expérience grâce à trois narrateurs IA aux comportements très différents : Cassandra Classic (progressif mais impitoyable), Phoebe Chillax (plus tranquille), ou Randy Random (chaotique et imprévisible). Et ça change tout !



Une profondeur sans fond

Le jeu se renouvelle sans cesse. Chaque carte, chaque colonie, chaque partie est une histoire différente. Tu peux choisir différents biomes (désert, forêt tropicale, toundra, banquise…) qui influencent totalement ta manière de jouer. Tu peux viser la survie pure, un royaume prospère, une secte cannibale ou une utopie technologique.

Les DLC (Royalty, Ideology, Biotech) enrichissent encore plus l’expérience : noblesse, religions personnalisables, cybernétique, méchas, enfants et familles… C’est la cerise sur un gâteau déjà gargantuesque. Mais même sans DLC, RimWorld reste un jeu quasi infini.

Et si ça ne suffit pas ? Il existe une communauté de modding phénoménale, avec des milliers de mods qui peuvent transformer le jeu selon tes envies (du plus pratique au plus loufoque).



En résumé…

RimWorld, c’est ce que tu attends d’un grand jeu de gestion : profond, complexe, addictif, et surtout, unique. Ce n’est pas un jeu où tu cherches la victoire : c’est un jeu où tu racontes des histoires. Des tragédies, des réussites, des sacrifices… C’est parfois dur. Parfois injuste. Mais toujours captivant.

Si tu es un amateur du genre et que tu n’y as encore jamais touché, ne repousse plus l’échéance : RimWorld est un bijou. Un chef-d’œuvre. Et une aventure que tu ne vivras nulle part ailleurs.